mardi 9 juin 2009

Roswell Nouveaux témoins 2009




La seconde édition du livre Witness to Roswell (mai 2009) révèle encore de nouveaux témoins

Gildas Bourdais, juin 2009

En juin 2007, la première édition du livre Witness to Roswell, de Tom Carey et Donald Schmitt, avait déjà révélé une remarquable série de nouveaux témoins et avait largement contribué à renouveler l’intérêt pour l’affaire de Roswell dans les médias, en même temps que le soixantième anniversaire du crash célébré dans la ville de Roswell. En fait, les auteurs n’avaient pas tout livré dans leur livre, notamment parce que l’éditeur s’était permis de l’élaguer, m’ont-ils raconté. Mais le succès du livre a convaincu l’éditeur de faire une nouvelle édition, plus complète, qui a fini par paraître en mai 2009. Entretemps, les auteurs ont continué à enquêter et ont pu ajouter de nouveaux témoignages qui renforcent encore l’histoire. Le livre est ainsi passé de 256 pages à 318 pages.
Les sceptiques ne manqueront pas de se demander comment il est possible de trouver encore des témoins, même indirects, sur une affaire vieille de plus de soixante ans. Mais les auteurs s’en expliquent au début du livre. Ils reconnaissent qu’au moins 90% des militaires stationnés à Roswell en 1947 sont morts, ou ne sont plus en état d’être interviewés. En revanche, certains ont accepté de parler, se sentant proches de leur fin. C’est le cas de plusieurs nouveaux témoins révélés dans cette seconde édition, militaires ou civils. Ainsi, paradoxalement, certains se décident à parler du fait même de leur grand âge car ils en éprouvent, sans doute, le besoin moral et ne craignent plus ni menaces, ni sanctions. On voit aussi des langues se délier parmi les proches et amis de témoins décédés. De plus, le nombre déjà impressionnant de témoins ne peut que les encourager dans cette démarche.
On peut s’attendre également à ce que d’autres témoignages émergent peu à peu sur ce qui s’est passé après Roswell, sur les études qui auraient suivi, notamment à Wright-Patterson, la base technique de l’armée de l’Air, dans l’Ohio. Un exemple en est fourni, justement, dans ce livre, avec une enquête parallèle d’Anthony Bragalia, un « collègue » de Carey et Schmitt, qui a trouvé des indices concordants sur une étude très secrète des fameuses feuilles « à mémoire de forme », qui aurait été menée au Battelle Memorial Institute, déjà bien connu en ufologie comme auteur d’une excellente étude statistique sur les observations d’ovnis faite au début des années cinquante pour le compte de l’armée de l’Air, laquelle fut ensuite publiée sous le nom de « Rapport 14 » de la commission Blue Book.
Autrement dit, le dossier déjà si épais de Roswell n’est pas mort et nous réserve encore, probablement, des surprises… La seule critique que j’ai à faire est qu’ils n’ont pas suivi les suggestions que je leur avais faites en 2007 et 2008 pour modifier un peu la chronologie des événements, alors que Don Schmitt m’avait dit être d’accord avec moi, en septembre 2008. La discussion reste donc ouverte, me semble-t-il, sur la chronologie détaillée, mais c’est un aspect que nous pouvons, pour l’heure, laisser de côté. Voyons brièvement les nouveaux témoignages, dans l’ordre où ils apparaissent dans le livre.

Au chapitre 5, les auteurs ajoutent une page curieuse sur une probable manœuvre de désinformation militaire. Le 7 juillet, Alan Grant, jeune photographe de Life Magazine, est expédié par son journal sur les lieux, via Albuquerque. Il y est conduit dans un petit avion piloté par le Major Charles Philips. Celui-ci l’oblige, curieusement, à prendre une arme, puis se pose dans un coin désertique où ils ne trouvent rien. Chou blanc pour Life Magazine, qui ne va rien publier sur Roswell, ce qui va peut-être inciter d’autres médias à faire de même…
Au chapitre 6, qui relate notamment déboires du fermier Brazel et de son fils Bill, de nouvelles informations sont fournies sur les menaces subies par des témoins après l’incident. Selon l’ancien sergent Bert Schulz, qui était électricien pour les bombardiers B-29, certains soldats de la base se sont vantés, au cours des mois suivants, d’avoir participé aux actions d’intimidation subies par les civils dans la région. Un officier du nom de Hunter G. Penn s’était distingué par sa brutalité dans ce travail. Mais il aurait confirmé plus tard à sa propre fille que l’engin accidenté était bien d’origine extraterrestre !
Au chapitre 7, les auteurs révèlent un aspect complètement occulté jusqu’à présent. Brazel avait informé de sa découverte ses patrons, les frères jumeaux H.et J.B. (Jap) Foster qui vivaient au Texas sur d’autres terres. Il les avait appelés depuis le village de Corona où nous savons déjà qu’il était allé le samedi 6 juillet pour montrer des débris. Ceci a été précisé par Geraldine Perkins, épicière qui avait l’unique ligne téléphonique ! Selon Jo Ann Purdie, fille de J.B. Foster, son père savait donc ce qui s’était passé, mais n’en avait pas parlé car avait été menacé lui aussi, comme Brazel, par les militaires.


Geraldine Perkins (Tom Carey)


Dans le même chapitre, Carey et Schmitt font une autre révélation bien intéressante. Bessie Schreiber, la fille du fermier Brazel, qui était un témoin mis en avant par l’armée en 1995 et par les sceptiques tels que Philip Klass et Karl Pflock, en faveur de la thèse d’une confusion avec des ballons, a fini par revenir sur cette idée. Elle s’est ralliée à l’opinion, quelque temps avant sa mort, que son père avait effectivement vu autre chose.
Au chapitre 8, un autre témoin aurait confirmé que le Major Marcel avait bien vu les cadavres, très probablement sur le troisième site proche du champ de débris. Hayes Marcel, un neveu âgé de 77 ans a entendu un cousin de Jesse, Nelson Marcel, en parler : « Jesse a dit qu’il les avait vus » ; selon lui, Jesse avait aussi gardé un morceau de « métal alien incasssable ». Ce morceau sera-t-il retrouvé un jour ?
Le chapitre 9 apporte quelques éléments en marge de l’histoire, déjà compliquée dans le premier livre, de Joseph Montoya, gouverneur adjoint du Nouveau-Mexique à l’époque, qui se serait trouvé sur la base et aurait vu les cadavres entreposés brièvement dans le hangar P 3 (aujourd’hui bâtiment 84, et non pas « hangar 18 » : ce dernier appartient à la légende de la base de Wright-Patterson !). Ce sont des indications sur les allées et venues d’autres hommes politiques de la région : le gouverneur Tom Mabry avait pris soudain un congé imprévu, et une réunion programmée avec le colonel Blanchard pour le 9 juillet avait été reportée. D’autre part, Le sénateur Carl Hatch avait demandé au Président Truman à être reçu d’urgence, le 7 juillet. On en ignore le motif, mais c’est enregistré dans les archives du Président… Or nous savons déjà qu’il y avait eu beaucoup d’agitation dans les hautes sphères pendant ces journées cruciales des 7 et 8 juillet, comme je l’ai décrit dans mon livre Le crash de Roswell. Grosse agitation au sommet pour quelques ballons !
Au chapitre 11, sont révélés de nouveaux témoins sur le site de l’ovni proche de Roswell (qu’ils appellent « impact site »), ainsi que sur le convoi qui l’a transporté à la base. James Strom, selon son beau-frère John Tilley, a escorté le convoi à travers Roswell en fin d’après-midi. Bill Blair a confirmé l’entreposage au hangar P 3. De nouveaux témoins confirment les rumeurs qui circulaient à la base sur le crash : les sergents Harvie Davis et Leonard Hardy, les soldats John Bunch et Eugene Helnes.
D’autres témoins militaires, directs ou indirects, ont encore été retrouvés : selon sa femme Mary, le soldat Frank Martinez a conduit des camions vers le ranch Foster pendant deux jours d’affilée. En juillet 2008, l’ancien sergent William Ennis, ami d’Earl Fulford (un témoin important de la première édition, décédé le 3 août 2008) qui était ingénieur de vol sur B-29, a fini pas avouer qu’il avait vu l’ovni et il a fait ce commentaire : « Il n’y avait pas de moteur ! Avant de m’en aller, je voudrais bien savoir. »
Enfin, un autre témoin, George Newling, soutient qu’il a vu, en novembre 1947, une partie de l’ovni être évacuée par un bombardier B-29, surnommé « Up an’ Atom ». Ce témoignage soulève cependant une question : s’il est correct, que penser alors de celui du lieutenant-colonel Magruder qui a dit à ses fils (selon la première édition du livre) qu’il avait vu l’ovni et le survivant sur la base de Wright à la mi-juillet 1947 ? Eh bien, la nouvelle édition corrige cette date : c’était en fait au printemps de 1948 ! On voit bien ici que certains témoignages seront à recouper et à confirmer, si possible, au cours des mois et des années qui viennent.

Le chapitres 13 et 14 apportent de nouveaux éléments sur ce qui s’est passé à l’hôpital de la base. Ce sont d’abord de nouveaux témoins en faveur de Glenn Dennis : Barbara Perez, Adam Dutchover, Garner Mason, Rex Alcorn, Clifford Butts, William Burkstaller, et Richard Bean semblent confirmer solidement son récit sur les révélations de la mystérieuse infirmière qui avait participé à une autopsie et lui avait décrit les cadavres. Un enquête pointue et des recoupements, racontés dans le livre, semblent avoir permis de retrouver finalement son identité : elle s’appellerait Mary Crowley Lowe et habiterait encore à Roswell même. Elle avait fait promettre à Glenn de ne jamais révéler son identité, d’où ses mensonges maladroits pour la protéger. Finalement, pressé par les enquêteurs, il l’a presque admis, mais s’est récusé le lendemain ! La photo de l’ancienne infirmière, âgée, est dans le livre, fournie par Wendy Connors, autre enquêtrice tenace qui a participé à cette recherche.


Mary Crowley Lowe (Wendy Connors)


Le chapitre 15 apporte de nouvelles précisions sur la description des cadavres et sur les autopsies qui auraient suivi. Le Dr Lejeune Foster, qui avait une clinique à San Diego, et avait une accréditation au « top secret », y aurait participé pendant un mois, non pas à Wright Field, mais plutôt à Washington.
Le chapitre 18 nous révèle encore un nouveau « lot » de témoins, cette fois des civils de la région. Ils confirment que les informations sur l’accident circulaient avant même l’intervention des militaires sur le terrain, qui les ont ensuite menacés. Selon Sue Farnsworth, son père avait été menacé pour avoir vu l’ovni ; selon George Cisneros, plusieurs voisins qui l’avaient vu furent eux aussi menacés. Un autre témoignage civil, très intéressant, est celui d’un ingénieur de Boeing, Richard Loveridge, qui était chargé d’enquêter sur les accidents d’avion de sa compagnie, en l’occurrence les bombardiers B-29. Il a fini par avouer à son fils Douglas, qui le pressait de questions depuis des années, sachant qu’il avait vécu à Roswell ces années-là, qu’il était allé lui aussi sur le site et « avait tout vu » : l’ovni, les cadavres et le survivant !


Richard Loveridge (Douglas Loveridge)


Le livre apporte encore d’autres éléments nouveaux par rapport à la première édition, pourtant déjà si riche. On apprend par exemple que Walter Haut été lui-même menacé pendant de nombreuses années, notamment par le fils du général Kingsbury, pour le dissuader de parler. En somme, sa réponse a été sa déclaration posthume. Le témoignage du sergent Homer Rowlette, qui avait vu l’ovni et les cadavres selon son fils Larry et sa fille Carlene Green, est maintenant confirmé par deux autres sources : le sergent Harry Telesco, selon sa fille, et le soldat James Saine, selon des membres survivants de sa famille. Mais il faut reconnaître que ces nouveaux témoignages sont maintenant, le plus souvent, indirects.
Le livre révèle, pour finir, une piste sur une étude secrète qui a peut-être suivi le crash de Roswell. Comme je l’ai déjà dit au début de cet article, des feuilles métalliques à mémoire de forme, provenant du crash, auraient été étudiées au Battelle Institute dès la fin des années quarante, selon une enquête qui semble bien documentée d’Anthony Bragalia. Si cette histoire est vraie, et que des informations ont été passées discrètement à des laboratoires publics et privés pour avancer dans les recherches, cela finira, peut-être, par être un jour confirmé…
On voit que cette nouvelle édition consolide encore le dossier de Roswell. Mais les vrais sceptiques attendront de toucher, comme saint Thomas, un « vrai » débris de Roswell servi sur un plateau !


24 commentaires:

Jean-Michel Abrassart a dit…

Bonjour,

Dommage qu'il n'y ai absolument aucune réflexion sur la fiabilité (ou plutôt l'absence de fiabilité) du témoignage humain, le syndrome des faux souvenirs, la confabulation, les hystories (pour reprendre le concept d'Elaine Showalter), etc.

La psychologie abonde en recherches sur le sujet: voir par exemple l'excellent ouvrage d'Elizabeth Loftus "Eyewitness Testimony". Quand on maitrise la littérature sur le sujet, on comprend parfaitement bien pourquoi en science les témoignages ne prouvent strictement rien. Et pourquoi le pluriel d'anecdotes n'est pas données, comme on dit de par chez moi (sur le blog "Scepticisme scientifique")...

Pour ceux qui ne souffrent pas du syndrome "I want to believe", je conseille l'ouvrage "The Roswell Ufo Crash: What They Don't Want You to Know" de Kal K. Korff, qui montre comment les différents témoignages se contredisent entre-eux, ou encore "The Roswell Report: Case Closed" de James McAndrew, qui démontre pour sa part que l'origine de l'affaire Roswell fut bel et bien le projet mogul.

Mais bon, il y en a qui préfère entretenir les mystères plutôt que de les expliquer...

Sceptiquement vôtre,

Gildas Bourdais a dit…

Bonjour, Monsieur Abrassart !

Je suis presque content de voir un sceptique pur et dur comme vous s'exprimer ici sans détours.

Je vous concède volontiers un point : les ufologues n'ont pas de soucoupe volante dans un hangar, ni de cadavres d'aliens dans un congélateur. C'est réservé aux services secrets. Pour l'heure, l'ufologie privée travaille principalement sur des témoignages. Bien sûr, que c'est fragile, et il faut les recouper le plus possible. On a bien trouvé quelques débris et fragments, comme à Ubatuba, mais ils ont une fâcheuse tendance à disparaître. Jacques Vallée a avoué qu'il en avait perdu un à Paris...

Maintenant, sur Roswell, nous avons "seulement" quelques centaines de témoignages, dans l'ensemble concordants, pour raconter l'histoire extraordinaire de la découverte d'un engin et de cadavres non humains. Il y a même un bonus, si j'ose dire : la découverte fut annoncée par un communiqué de presse de la base de Roswell. Des sceptiques ont bien essayé de mettre cela en doute, tel Karl Pflock, mais c'était intenable et il y a renoncé.

Le commniqué a été démenti le soir même : ils avaient trouvé un ballon météo et sa cible radar, montée sur baguettes de balsa !
En 1994, le ballon est devenu une grappe de ballons, mais c'étaient toujours des ballons météo avec cibles radar montées sur baguettes de balsa.
Cette nouvelle explication est aussi ridicule que la première. Achetez-vous une baguette de balsa, cassez-la entre vos doigts, et si vous ne le comprenez toujours pas, alors il n'y a rien à discuter. Même Laurel et Hardy ne s'y seraient pas trompés.

Je connais le livre de Kal Korff, et les deux livres de l'Air Force. J'ai moi-même expliqué - et des ufologues américains ont fini par m'écouter - que l'on trouve dans le gros "Roswell Report" les preuves que le train de ballons Mogul 4 avait été annulé. Il n'avait même pas décollé !
Le livre de Kal Korff n'a absolument rien prouvé.

Pourquoi certains préfèrent-ils encore cette histoire idiote de ballons ? Peut-être pour gagner encore quelques années de tranquilité ?

Gildas Bourdais

Gilles Fernandez a dit…

Bonsoir Monsieur Gildas Bourdais,

Nous sommes actuellement en train d'écrire, une amie et moi, un ouvrage présentant les objections bien connues Outre-Atlantique allant à l'encontre de votre "conviction" (enfin j'espère), que vous ne présentez jamais dans vos ouvrages, que nous pensons faire paraître d'ici un trimestre ou deux.

Assez scandalisés de votre présentation unilatérale et pro soucoupe de l'affaire Roswell : tries sélectif des témoignages, absence de qui est réellement Schmitt (et dépeint pourtant par Randle - un autre pro soucoupe - lui-même comme tel nous le présentons), dont vous reprenez les propos, (j'en passe beaucoup, et des meilleures, sinon aucun intérêt)...

L'ouvrage "survole" la littérature scientifique à propos du faux-souvenir, ou d'autres études en psychologie cognitive, montrant (entre autre encore) que les "enquêteurs" pro-soucoupiques, n'utilisent pas des méthodes standardisées de recueil de souvenirs, telles que celles existant en criminologie, et orientent la chose délibérément ou non.

Et l'ouvrage relève tant et tant de fausses notes, dans cette grande fanfare, témoignages occultés délibérément, méthode douteuse, trie sélectif, charge de la preuve renversée, fausses informations, dans le mythe, etc.

Jamais (c'est un exemple et un amuse-gueule) vous ne présentez les faux souvenirs chez Jesse Marcel dans sa célèbre interview réalisée par Bob Pratt en 1979, où Jesse fait preuve d'incohérences, faux souvenirs, fabulations sur sa propre personne, éducation, diplômes et carrière militaire, très bien connus Outre-Atlantique... (son témoignage est pourtant LA base du Mythe).

Beaucoup d'arguments d'Outre-Atlantique seront présentés que vous ne mentionnez jamais (mais vous y répondez et y répondrez Ad Hoc - ce qui est déjà assez étrange dans votre démarche-), consciemment ou inconsciemment, tout en étant LE spécialiste de Roswell en France.

Monsieur Gildas Bourdais, en espérant en débattre très vite,, je vous prie de croire en nos sentiments les meilleurs.


Gilles F., PhD
Christine B., PhD

Gilles Fernandez a dit…

Bonsoir Monsieur Gildas Bourdais,

vous écrivez :

J'ai moi-même expliqué - et des ufologues américains ont fini par m'écouter - que l'on trouve dans le gros "Roswell Report" les preuves que le train de ballons Mogul 4 avait été annulé. Il n'avait même pas décollé !

.Flew regular sono buoy in cluster of balloons.

(indice)

Vous écrivez :

On a bien trouvé quelques débris et fragments, comme à Ubatuba, mais ils ont une fâcheuse tendance à disparaître. Jacques Vallée a avoué qu'il en avait perdu un à Paris...

Vous vous méprenez encore, et par la même, risquez de méprendre vos lecteurs, délibérément ou pas.

Vallée dit à propos de cet épisode, par exemple (car il en parle souvent) dans une interview réalisée par Marc Menant, sur Europe 1, le 20 mai 2001:

[...] c'était tout à fait au début de nos expériences spatiales, et nous faisions du suivi de satellites, du tracking de satellites artificiels, et de temps en temps nous faisions du tracking de satellites qui n'auraient pas dû être là. [...]et, plusieurs nuits de suite, nous — c'est-à-dire toute l'équipe en fait à l'observatoire de Meudon — avait fait le suivi d'un objet sur lequel on avait 11 pointés, qui était rétrograde en plus. [...]Et le lendemain le directeur du département a pris cette bande magnétique et l'a effacée.[...]

De plus, le lieu est l'observatoire de Meudon, en aucun cas Paris, mais c'est secondaire.

Il n'est pas question de débris ou de fragments de quelque engin extra-terrestre comme vous nous le suggérez !!

Comme le vol N°4 Mogul a volé, c'est écrit dans le journal de Crary ;)

Et vous le savez très bien !

G. F.

Yahn25 a dit…

Bonjour, si vous pouviez venir donner votre avis sur cette nouvelle vidéo d'un corps (à roswell ?):

http://www.dailymotion.com/video/x9q6d3_new-video-of-alien-body-roswell-ufo_news
merci gildas !

Gildas Bourdais a dit…

Bonjour, Gilles F.

Je vous réponds brièvement sur vos quatre critiques principales.

Je suis bien au courant du conflt entre Kevin Randle et Donald Schmitt, les connaissant tous les deux depuis 1es années 90. Je connais aussi Tom Carey et je lui ai demandé son avis. Il m'a dit qu'il est très satisfait de Schmitt en tant que coenquêteur et coauteur. Il regrette bien entendu le conflit qui a eu lieu avec Randle,dans lequel Schmitt s'est mis en tort, indubitablement. Il m'a dit que Schmitt s'est excusé auprès de Randle mais que cela ne les a pas réconciliés. Pour ma part, j'avais des réserves sur Schmitt, mais après l'avoir rencontré plusieurs fois en 2007, j'ai découvert quelqu'un de très courtois et correct, même un peu réservé.
Pour votre information, Randle a qualifié Carey de "careful researcher" dans son livre "Roswell Revisited" (2007, page 65). Incidemment, il m'a également cité, avec ma permission, comme un enquêteur qui a osé changer d'avis publiquement, en l'occurrence sur le colonel Corso ("Gildas Bourdais, a French UFO researcher of some standing...", page 117).
On apprend souvent beaucoup en rencontrant les gens. Ainsi, mon opinon sur Karl Pflock a été vite faite quand je l'ai rencontré en 1995, au congrès du Mufon, comme je l'ai raconté dans mon livre...

Sur le Major Jesse Marcel, tous les enquêteurs qui l'ont rencontréon loué l'homme comme qulqu'un de crédile et intègre. Une poignée de sceptiques virulents se sont acharnés à tenter de le démolir, au premier rang desquels Robert Todd. J'ai correspondu quelque temps avec Todd et, dès que j'ai été en désaccord, courtoisement, avec lui, il m'a écrit des lettres grossières, avec des expresions comme "le petit cul décharné des Français" qui auraient perdu la guerre de 14 si les Américains n'étaient pas venus les sauver. C'était vraiment un sale type. Paix à ses cendres.
Les critiques de Marcel, par Todd, Klass, Korff et cie, ont été entièrement décortiquées, et réfutées, en premier lieu par Kevin Randle. Voir le résumé dans mon livre. J'ajoute que j'ai rencontré son fils, le Dr Marcel, plusieurs fois et que j'ai la plus grande estime pour lui.

Sur le vol Mogul, c'est très simple, finalement. Votre citation du journal de Crary ne décrit nullement un train de ballon Mogul. Personne, d'ailleurs, n'a décrit un train de ballons Mogul sur le ranch Foster : aucun instrument, pas de filin, rien que quelques ballons météo ramassés quinze jours avant la vraie découverte d'étranges débris.

Enfin, les débris d'Ubatuba. Là, il faut vous informer plus sérieusement !Si vous mettez dans votre livre ce que vous m'écrivez ici, ce sera un gros éclat derire !

Gildas Bourdais

Gilles Fernandez a dit…

Bonjour Monsieur Bourdais,

Tout d'abord, merci d'avoir publier notre réponse. Pendant un moment, nous avons cru que des agents de la CIA vous avaient enlevé, tant vos révélations s'avèrent gênantes pour la mécanique surpuissante de cover-up de l'armée Américaine. Nous voilà rassuré !

Pour le moment, l'éclat de rires est pour nous. On reconnaît dans votre dernière réponse la rhétorique ufomane.

Vous écriviez que Jacques Vallée avait été volé de débris ou fragments d'un vaisseau extra-terrestre. Nous vous avons démontré que vous vous trompiez, délibérément ou non. Vous nous renvoyez à Ubatuba ! Bref, Jacques Vallée n'a jamais été volé de débris, comme vous l'affirmez. Vous vous êtes complètement mépris, mais pourquoi ne pas l'admettre ?

Nous avons pointé le doigt sur le fait bien connu que l'interview de Jesse Marcel est truffée de faux-souvenirs. Vous nous expliquez qu'il est crédible et intègre, selon les personnes qui l'ont rencontré. Ceci élimine la présence des faux souvenirs, dans l'interview ? Non. Puis, vous nous expliquez que Todd est pas très francophile. Oui, et alors ? Marcel était français ?

Enfin, sur ce point, que K. Randle a "réhabilité" Marcel. Pas vraiment. par exemple, Pour les 5 médailles affirmées, alors qu'il y en a deux dans les documents militaires officiels, Randle explique que parfois les décorations ne sont pas toujours mentionnées. Mais cet argument ne fournit pas les 3 médailles manquantes de Marcel, ni de brevet de pilotes affirmé, mais inexistant, ni les 5 avions ennemis abattus, ni les diplômes affirmés par Marcel qu'il n'a jamais eus, etc. Au total, l'interview de Marcel est truffée de faux-souvenirs.

Pour la rupture Schmitt / Randle, parce que le premier a menti sur un tas de choses, vous nous expliquez qu'il s'en ait excusé. Les excuses acceptées ou pas n'éliminent pas le fait indubitable que Schmitt a gravement menti.

Enfin, vous recommencez avec le vol numéro 4 qui n'a pas volé ! Il vous gêne ce vol on dirait. Bien sûr, c'est sûrement la clef de l'affaire.

Vous savez très bien, que s'il existe un vol N°5, tombé non loin de Roswell lui aussi, c'est qu'il y a eu un vol 3 et un vol 4. Un vol annulé, service ou recherche, qui ne décolle pas, n'est pas numéroté, dans toute l'histoire des 110 vols Mogul, par définition et logique. C'est le cas par exemple pour le vol du 8 mai 1947 en Pennsylvanny, où le train se décroche au sol du fait du vent. Il aurait du porter le numéro 3, mais comme il loupe, et bien il n'y a rien à étudié (vol recherche) ou à numéroter (vol service ou recherche). C'est le vol du 29 mai, le suivant, qui devient numero 3. Lisez donc le "gros rapport" de l'Air force comme vous l'appelez. Il n'y aurait pas de vol n°5 (5 juin) si pas de vol n°4. C'est logique et vérité que vous le vouliez ou non, qu'un vol qui ne vole pas ne soit pas numéroté, et qu'un vol qui vole le soit.

Le vol numéro 4 est affublé d'une balise sonar que vous voulez qu'elle lévita. Crary mentionne que la station au sol a bien enregistré des signaux (du train de ballons - que voulez vous qu'elle enregistra, un OVNI ?), qu'un avion volait pour suivre le ballon, comme c'est le cas pour le vol numéro 3, et que Crary à passer 6 heures de minuit à 6h du matin sur le champ de tir de Tularosa. Tout cela est écrit noir sur blanc dans le journal de Crary.

Vous cachez cela à vos lecteurs, afin qu'ils ne se posent pas trop de questions, et nous renvoyez à nous informer. Quel toupet !

Gilles F., PhD
Christinne B., PhD

Gildas Bourdais a dit…

Gilles et Christine,

Quel toupet vous-même !

Je vais d'abord vous concéder un point (le seul), sur Ubatuba. En fait , j'avais rédigé un complément avant même d'avoir trouvé votre nouveau message, pour reconnaitre que j'avais poussé le bouchon trop loin sur Vallée, en disant qu'il avait perdu un fragment à Paris( non, pas "volé" : flagrant délit de déformation de votre part). Que voulez-vous, il m'arrive de m'énerver un peu moi aussi, par exemple quand je me heurte à un mur aussi épais que le votre. Voici ce que j'ai à dire à ce sujet :
Jacques Vallée a raconté, dans son livre "Confrontations" (v.o. en 1990, pages 50 et 51 ; v.f. également en 1990, page 67) qu'il avait été chargé en 1987, par le physicien Peter Sturrock, de récupérer le fragment qui avait été fourni pour étude (peut-être par Vallée, bien qu'il ne le dise pas) à l'université d'Orsay. Vallée dit qu'il avait rencontré le physicien de l'université à cet effet, près de la Sorbonne, juste au moment où se déroulaient des manifestations et heurts violents avec la police, et qu'ils avaient quitté les lieux rapidement. Dans la version anglaise, il fait une phrase assez ambiguë, que voici :
"I did not relish the prospect of walking into Dr Sturrock's office at Stanford to confess that the only remaining sample of the Ubatuba magnesium had rolled into the gutter during a close encouter of the rough kind with French riot cops".
La version français a gommé l'ambiguité en écrivant : "Je n'avais aucunement l'intention de me présenter dans le bureau du Pr Sturrock pour lui annoncer piteusement...".

Ayant lu la version anglaise en premier, lors de sa parution, j'avais en mémoire cette impression d'ambiguité (et s'il l'avait vraiment perdu ?! Tant de morceaux avaient déjà disparu !)mais j'admets volontiers à présent que c'était juste de l'humour noir de la part de Vallée. De l'humour assez déplacé à mon avis, vu le contexte. (Voir l'histoire résumée des tribulations obscures de ces fragments, perdus les uns après les autres, à la fin d'un autre article de ce blog sur un entretien entre Vallée et Marie-Thérèse de Brosses).

Pour le reste, je vais être très bref, ayant déjà longuement écrit sur tous les points que vous contestez.

Je répète donc que les attaques féroces d'un quarteron d'ultra-sceptiques amériains (les Klass, Todd, Korff, Moseley et Cie) contre Jesse Marcel, ont été clairement démontées et réfutées par Kevin Randle et quelques-autres. Voir notamment son livre (l'avez-vous lu?)"The Roswell Encyclopedia" (2000). Ca vous ferait du bien aussi de lire le livre de son fils,le Dr Marcel Jr: "The Roswell Legacy" (2007). Ca vous fera peut-ête mieux comprendre les Marcel père et fils, des gens de grande valeur et dignité qui ont eu le courage d'affronter la grande boutique pentagonale à 500 milliards de $ par an. Tout étant de bons patriotes. Ca vous étonne ?

Sur Mogul: à mon tour de rigoler. Avez-vous le Roswell Report de l'Air Force ? Je parie que non.
Vous y trouverez le tableau complet des vols Mogul réalisées par NYU. Mogul 4 n'y figure pas. Il avait bien été préparé pour lancement de nuit, mais avait été annulé, et désassemblé, pour cause de temps couvert. Voilà pourquoi le tableau de NYU passe au vol No 5 directement. Il a été remplacé dans la matinée par une petite grappe d'exercice (il y en avait beaucoup)avec un seul instrument, qui n'a jamais atterri sur le ranch Foster vu qu'on n'y a pas n'a pas trouvé le moindre instrument. C'est le professeur Charles Moore qui a eu le culot de le rajouter en reproduisant le tableau de NYU dans son propre livre : falsification éhontée. le plus drôle est qu'il avoue ne pas se souvenir du lancement. Et pour cause.
Combien de fois faudra-t-il rabacher tout ça ? Combien de fois faudra-t-il encore casser une baguette de balsa pour monter à quel point la théorie Mogul est ridicule ?
je commence à avoir l'impression de perdre mon temps.

Gildas Bourdais

Gilles Fernandez a dit…

Monsieur Bourdais,

Vous avez perdu le pari "Avez-vous le Roswell Report de l'Air Force ? Je parie que non."

Cessez de deviner je ne sais quoi et de perdre votre argent en pari ;)

Mais ce n'est pas important. PArdonnez cet écart d'humour.

C'est la discussion argumentative qui est intéressante. N'est-il pas ?

Nous avons justement mieux lu que vous le rapport sans méchanceté aucune.

Vous ne comprenez pas la différence entre Vols "Service" et vols "Recherche" chez NYU et Watson labo.

C'est ce qui vous conduit à faire pas mal d'erreurs, car je vous crois de bonne foi, notamment dans votre article http://www.ovni.ch/guest/bourdais7.htm.

NYU est tenue de reporter obligatoirement à l'Armée (à l'AMC) les vols "recherche". Pas les vols "service".

L'annexe 27 du rapport est tirée de la NYU. Les vols mentionnés sont des vols "recherche".

Les vols 2, 3 4 et 9 sont des vols "service".

Pourquoi passe-t-on de 1 à 5, et de 8 à 10 sinon ?

C'est qu'il y a eu vol justement.

En effet, nous vous avons démontré avant qu'un vol annulé (pas décollé) ne prend pas de numéro chez NYU (ie le vol du 29 mai 1947). Pourquoi donner un numéro à un vol s'il n'a pas volé. C'est la procédure et la logique : pas de numéro si annulation.

Le vol numéro 4 n'a pas été désassemblé ou annulé. Rien de cela, aucunement mentionné, dans le journal de Crary bon sang. Vous spéculez.

Il écrit qu'il est sur le champ de tir pour faire exploser des charges de 0 à 6 heures du matin [pour émettre des signaux acoustiques bien sûr) qu'une balise sonar a volé [pour recevoir ces sons] dans un cluster de ballons [elle lévite pas la balise !], que la station au sol [suivi radar et réception des données télémétriques de la balise sonar] a eu de la chance (réception signaux), moins pour l'avion [qui suivait le train de ballons].

Il dit que la balise-sonar est dans un "cluster" de ballons.

Flew regular sono buoy in cluster of balloons and had good luck on receiver on ground but poor on plane.

Ce sont tous les éléments d'un vol Mogul classique.

Quelle autre explication possible ? Crary écrit cela pour rien, voyez vous !

C'est le numéro 4 que vous refusez. Et pour cause !

C'est marqué bon sang.

il mentionne également que, comme pour le 3 juin, le temps s'est couvert, et qu'il n'y aura pas d'autre vol ce jour en plus de celui-ci.

(suite après)

Gilles Fernandez a dit…

(suite)

Pour Moore vous n'avez pas très bien compris non plus Monsieur Bourdais très sincérement et sans méchanceté. Je vais vous expliquez si vous permettez. Vous avez compris que vols recherche sont rapportés par NYU, vols service non, désormais.

Moore arrive à Alamogordo le 1er juin. il ne se souvient pas du numéro 3 du 29 mai... Et pour cause : Moore n'est pas sur place !

Son tableau mentionne les vols AUXQUELS il a assisté en 1947 puisque l'on s'interesse à l'affaire Roswell ( - les vols A et B du NYU - on s'en fiche puisqu'ils ont lieu en 46 sur la côte est. Hors sujet). Aucune entourloupe.

Le 1 de Moore est commun avec l'annexe 27 car "vol recherche". Le 2 est un vol "service", surement le même que NYU (non mentionné car service), auquel il a assité.

Son n°3 est le vol raté du 8 mai en Pennsylvanie, car on lui a demandé de préciser les vols auxquels il a assisté. Ce vol ne prend pas de numérotation NYU car annulé.

C'est celui du 29 juin à Alamogordo qui est le "vrai" 3 du NYU, puisqu'il a volé. Mais pas dans le rapport NYU car vol "service"

May 29 thurs. Mears and Hackman got balloon ascension off about 1 pm today with B-17 plan to follow it.

Voilà le 3 (d'ailleurs dans votre article cité, vous dites qu'avant le n°5, aucun vol à Alamogordo, sur la côte ouest, une autre erreur, en voici la preuve irréfutable).

Le 4 de son tableau est le vol n°4 auquel il a assité à Alamogordo. C'est un vol "service" avec cible radar multiples, qui n'a donc pas à être dans le rapport NYU car pas de statut "recherche"

En revanche, quand l'équipe Crary est à Alamogordo et procède à un vol le 29 mai, il n'est pas là, puisqu'il n'arrive que le 1er juin à Alamogordo ! C'est normal qu'il n'ait pas à la mémoire, un vol auquel il n'a pas assisté !

Vous vous êtes trompés dans votre analyse Monsieur Bourdais.

Prenez le temps de l'analyse de ces éléments, il n'y a pas de complot ou d'entourloupe ! Juste du prosaïsme et à bien lire le gros rapport !

Je pense que c'est vous qui avez perdu beaucoup de temps, sur ces points en tout cas, et j'en suis désolé.

Reconnaissez le !

Gilles F.

PS : Quelle était la mise de votre pari ? ;)

Gilles Fernandez a dit…

Edit :

En effet, nous vous avons démontré avant qu'un vol annulé (pas décollé) ne prend pas de numéro chez NYU (ie le vol du 29 mai 1947).

il fallait écrire : le vol du 8 mai 1947.

(Pardonnez, j'écris de mémoire sur ces dates)

G.F.

Gildas Bourdais a dit…

Bonjour, Gilles,

Là,je crois que vous êtes complètement perdu sur tous ces lancements de ballons.
A mon tour de citer le journal de Crary, chargé des lancements. Je ne cite que l'essentiel:

"Mercredi 4 juin. De nouveau sur le champ de tir de Tularosa, ai tiré des charges de 0 h à 6 h. De nouveau, pas de lancer de ballon à cause des nuages.

"Jeudi 5 juin. Debout à 4 h pour tirer deux charges, pour le vol de ballons. Lancement à 5 h de l'assemblage complet de ballons à altitude constante."

NYU, dans son rapport, explique bien que ce vol, le numéro 5, a été le premier assemblage complet lancé à White Sands. Il n'avait d'ailleurs pas de cibles radar, abandonnées car beaucoup trop fragiles.

Ainsi, il n'y a eu aucun lancement de train de ballons Mogul,complet avec cibles radar, à White Sands. Charles Moore prétend que si mais il ne se souvient pas du lancement,lui qui était le jeune physicien en première ligne, venu de la côte Est exprès pour ça, et qui avait proposé l'utilisation de ces cibles radar !

Autre "détail" de l'histoire. Le colonel Cavitt, qui avait passé la journée du lundi 7 juillet sur le terrain avec Marcel, longuement interviewé en 1994 par le colonel Weaver (30 pages dans le Roswell Report) a obstinément refusé de dire qu'ils avaient bien trouvé un train de allons Mogul, alors qu'on n'attendait que ça de lui! Il a refusé de remplacr un premier mensonge par un autre, encore plus gros, ce qui est à son honneur.

Et puis je vais vous dire, pour finir, et ce sera la fin de la discussion pour moi : même si Brazel, puis Marcel et Cavitt, avaient trouvé un train de ballons Mogul, ils l'auraient aussitôt identifié comme tel : petits ballons météo, petites cibles radar très fragiles, montées sur baguettes de balsa, et quelques instruments parfaitement banals. Pas de quoi fouetter un chat. Même Laurel et Hardy auraient vu ça. Le colonel Blanchard l'aurait compris aussi. Ainsi que les huiles du Pentagone qui avaient reçu un premier lot de débris dès le lundi 7 juillet. D'ailleurs, on ne leur aurait rien envoyé du tout. Cette discussion sur Mogul ou pas Mogul est complètement "à côté de la plaque !".

Si vous continuez à refusr de comprendre ça, alors je ne peux rien de plus pour vous ! cassez une baguette de balsa.

Gildas Bourdais

Gilles Fernandez a dit…

Bonsoir,

Bloquer les commentaires, puis les ouvrir à nouveau sur ce billet...

Étrangeté chez vous. Passons. Pas la première... Ni la dernière.

Vous dites :

"le numéro 5, a été le premier assemblage complet lancé à White Sands."

* rires *.

N'importe quoi ! Comme pour le reste de votre "soucoupe" auto-réalisée.

Vous lisez l'anglais-américain ou bien êtes conteur d'un mythe copié-collé ?

Le journal de Crary en date du 29 mai, puis du 4 juin, démontre que 2 vols "service" (on vous explique à nouveau, ou bien ?) ont volé les 29 et 4 juin.

C'est écrit noir sur blanc dans son journal. comme le vol annulé en date du 8 mai, qui donc porte pas de numéro "service" ou "recherche" .

Comment faites vous léviter la balise-sonar du 4 juin (vol 4), ou nous faites oublier la note du 29 juin (vol 3) ?

Par un coup de baguette balsa ?

Çà fait deux vols. Le 3 et le 4.

D'ailleurs, si le vol du 5 juin s'appelle "n°5", un train récupéré près de Roswell (vous suivez ?), c'est qu'il y a un 3 et un 4.

En aucun cas le vol du 5 juin est le seul ou le premier réussi de la période "Almogordo 1", comme vous l'affirmez.

Sinon il serait numéro 3, car chaque vol non volé, n'a pas de numéro.

Celui du 4 juin, récupéré par Brazel, explique votre mythe, déifié par Dennis, Kauffman et Ragsdale, car, conteurs, ils vous manquaientt la soucoupe et ses occupants...

- (trois sacs de débris ordinaires, ça la fiche mal) tenant dans une malle de voiture pour reprendre un affidavit -

Çà la fiche mal aussi !

Dont vous reprenez des faits, pour une chronologie du mythe, alors que ceux-ci ont été absolument démontrés comme fabulations... Pourquoi s'appuyer sur eux ??

On a même les "filins" du train de ballons chez vos témoins qui se sont exercés à la "Force Basque" en essayant de les rompre à l'aide de la main.

Ou le thermos géant envoyé en B-29 (la balise-sonar) dans un affidavit, partant vers l'AMC qui s'occupe justement de ballons !

Faut dire qu'il faut une force de 67kgs à 134 kgs de tension pour les rompre ces filins de ballons! Extraordinaires débris !

Et puis franchement, Monsieur Bourdais, les énormes, gigantesques moyens de l'armée américaine, que vous affirmez, pour cacher ce secret, auraient fait quoi du postier Schmitt, venant révéler ce que vous copiez collez ?

Bref, s'il y a débris de Roswell, c'est un article de journal "collector".

G. F.
C. B.
PhDs

Jean-Michel Abrassart a dit…

Bonjour,

J'avoue que j'admire Gilles. F., qui tente vainement de mettre un peu de plomb dans la tête de Gildas Bourdais. Personnellement, je n'essayerais même pas, sachant que c'est peine perdue avec les ufologues dans son genre - les Vrais Croyants.

Cette discussion sur Mogul ou pas Mogul est complètement "à côté de la plaque!".

Non, au contraire, c'est totalement pertinent. Celui qui est "à côté de la plaque!", c'est celui qui préfère croire les confabulations des témoins tardifs sur le sujet.

Sceptiquement vôtre,

Gildas Bourdais a dit…

Bon,
j'ai découvert ce matin un nouveau paquet de messages de Gilles F., C.B. et et Abrassart, qui continuent à m'apostropher avec véhémence sur les ballons Mogul. Je n'ai rien compris, exposent-ils de manière péremptoire. Alors, j'accepte de faire encore un effort - cette fois, c'est le dernier - pour les aider à tourner cette page Mogul, ce que tous les connaisseurs honnêtes de Roswell ont fait depuis des années.

Je cite le Rapport techique No 1 de NYU (New York University) , du 1 er avril 1948, couvrant la période du 1er nov 46 au 1er jan. 48.
Commentaire dans le tableau complet des lancements :
Vol No 5 lancé le 5 juin, composé de 26 petits ballons météo de 350 grammes et 3 ballons plus grands au sommet (« lifters »), d’une radiosonde et d’un réservoir de ballast liquide. Poids total 26 kg. Atterri à l’est de Roswell. Commentaire de NYU : Premier vol réussi en emportant une charge lourde.
Vous avez bien lu : premier vol réussi du Projet Mogul.

Qu’en est-il des vols précédents ?
Dans le Rapport de NYU du 30 avril1947, sur les ballons à « niveau constant «  (« constant level », sont décrits les vols qui furent lancés sur la côte Est (pages 26, 27) :
Le vol du 3 avril 1947 correspond au numéro 1 du tableau récapitulatif des vols. C’est le premier essai de lancement Mogul complet, et c’est un échec. Le vol suivant était prévu le 18 avril, mais est abandonné à cause du vent. Les ballons déjà gonflés sont lâchés et l’équipement est récupéré. Un nouvel essai est prévu pour le 8 mai,mais le rapport du 30 avril s’arrête là.

On le trouve dans le journal d’Albert Crary, à cette date du 8 mai : c’est encore un échec à cause du vent. Il s’agit là, à l’évidence, des vols Mogul No 2 et 3, qui sont des échecs et ne sont même pas mentionnés dans le tableau complet de NYU.
De même, le mythique vol Mogul No 4 n’y est pas non plus, et pour cause. Selon le journal de Crary, le lancement du 3 juin, prévu de nuit à 2 h 30, est abandonné pour cause de temps couvert. Pour mémoire : Charles Moore ne se souvient pas de ce lancement… qui n’a pas eu lieu ! Mais il suppose que si car il lui faut absolument un lancement à cette heure là pour le faire atterrir sur le ranch Foster, avec des calculs compliqués et contestés.
Le 4 juin, le vol est de nouveau annulé, et Crary se rattrape en lançant dans la matinée une grappe avec une bouée acoustique.
Qu'en est-il de ces petites grappes, qu'ils lançaient tous les jours pour s'entrainer ? Selon les données du Roswell Report, les ballons pouvaient enlever environ deux fois et demi leur poids, et il suffisait donc d’une assez modeste grappe de balons de 350 grammes (ou un peu plus)pour enlever la bouée acoustique (j’avais fait les calculs et je ne vais pas recommencer ici).

Quoi qu’il en soit, aucun instrument de Mogul, bouée acoustique ou autre, n’a été retrouvé sur le champ de Brazel. Cela est attesté notamment par le long entretien du colonel Weaver avec le colonel Cavitt, publié sur 30 pages dans le Roswell Report. Cavitt, qui avait passé des heures sur le terrain avec Marcel, s'est refusé à admettre qu'il avait retrouvé le moindre élément d'un train de ballons Mogul. Rien qu'un ballon météo avec sa cible radar ! Son témoignage à lui seul sonne le glas de l'hypothèse Mogul.

Cela dit, je le répète et ensuite c'est fini : qu'il y ait eu un ballon ou 25 ballons, c'étaient toujours des petits ballons en néoprène, avec quelques légères cibles radar de 150 grammes montées sur baguettes de balsa. Poids totale du train complet : 25 kg, avec quelques instruments. Il est impensable qu'un aussi modeste assemblage de matériels ordinaires ait pu conduire la base des bombardiers atomiques, l'élite de la Défense américaine, à annoncer au monde stupéfait la découverte d'un mystérieux "disque volant". Un coin du voile s'est levé ce jour là mais est très vite retombé.

Fin de la discussion sur Mogul. Enfin, sur ce ton-là !

Gildas Boudais

Gildas Bourdais a dit…

Bonjour, Yahn 25,

Veuillez excuser mon retard pour vous répondre, mais vous avez vu que j'ai dû rouvrir le déjà vieux débat sur le train de ballons fantôme Mogul 4, complètement dépassé depuis au moins cinq ans aux Etats-Unis.

Je connais cette vidéo que vous signalez, et je dois vous avouer qu'elle me paraît très suspecte.
Ne serait-ce que à cause de l'extrême maladresse des prises de vue, qui ne montrent presque rien,en fait. J'ai fait moi-même du cinéma avec une caméra de 16 mm, et je peux vous dire que même le plus mauvais cinéaste amateur n'a jamais fait d'aussi mauvaises prises ! Pour moi, ça sent très fort, soit un canular idiot, soit une petite manip de désinfo amplifiante (une de plus).

Vous voyez, il faut se battre sur deux fronts à la fois : contre les sceptiques en béton, et contre les fausses pistes fabriquées.
Cordialement,
Gildas Bourdais

Anonyme a dit…

Bonjour monsieur Abrassart et autres ceptiques en balza hyper légers

Bonjour Gildas.

Cher Gildas

Très affligé, je constate comme vous, à quel point le P.N.R vers la lucidité, peut être rapidement atteint chez certains humains, lorsqu’il s’agit d’ufologie. Pourtant, pourquoi diable veulent-ils tous écrire un bouquin sur le sujet, alors qu’ils n’y connaissent absolument rien ?! et qu’ils en connaitront encore moins après publication de leurs nanars annoncés ? Mais pour vendre bien sûr ! Même un bon et très sérieux blog, comme le votre, peut s’avérer un piège, car vous êtes obligé de répondre. Ils vont se servir et de leurs questions et de leurs réponses (surtout pas de vos réponses) afin de se s’octroyer un peut de crédit auprès d’un publique, qu’ils n’ont pas encore acquis ni conquis, et qui d’ailleurs s’en tape royalement. Chez des gens aussi peu scrupuleux, l’illusion remplace facilement la lucidité. Tant pis pour eux le P.N.R est atteint.

Toutefois, peut-être ? garçon gentil de naissance, devrais-je les aider un peu, leur démarche est si sordide ? En effet : C’est vers un scepticisme de circonstance, que ces personnes se dirigent et se fourvoient avec allégresse, alors qu’en réalité, c’est vers un bon psychologue qu’ils devraient se diriger, comme tous les sceptiques d’ailleurs ! Plus tard, une fois guéris et sortis de leurs illusions malsaines, je les dirigerai avec tout autant de bienveillance vers un bon philosophe de ma connaissance. Ce philosophe que je le connais bien puisqu’il est mon maître. Ce maître, leurs expliquera alors, que la vie foisonnent dans TOUT l’univers, et que c’est bien normal, puisque la VIE à foison ! EST sa fonction. Pas vraiment de quoi fouetter un chat. Nous ne sommes pas les seuls, et vous avez raison cher Gildas de le dire et de le répéter, car, excepté ceux affectés d’une surdité de naissance, il n’est pas plus sourd que ceux qui ne veulent rien entendre, et c’est pour cela, par simple vanité, que ces "sourdings" écrivent des livres sur un sujet qui les dépasse totalement, et surtout surtout ! Un sujet qui les effraye, les angoisse, les terrorise jusqu’au plus profond de leurs petites entrailles de petits humains ayant atteint le P.N.R.

Bien à vous.

jmp.

Gildas Bourdais a dit…

Bonjour, JMP,

Merci pour votre soutien. Ca fait toujours du bien, surtout après quelques critiques malveillantes et virulentes.
Vous dites que je suis obligé de les afficher et de leur répondre.
Eh bien je vous rassure : j'ai refusé leurs derniers messages, et je vais continuer à le faire, tant qu'ils écriront sur le même ton agressif. Je ne vois aucune obligation de leur offrir une tribune pour m'attaquer sur mon propre blog. Qu'ils aillent donc se faire pendre ailleurs !

Cordialement,
Gildas Bourdais

Anonyme a dit…

Gilles et sa compagne nous annoncent vouloir sortir un bouquin sur Roswell. Bien . Mais alors il faudrait que ces deux maitrisent un peu mieux l'écriture ... ce que j'en ai vu jusqu'à présent est proprement illisible, et ça augure mal de l'ouvrage en prévision !
Sans être fan de G.Bourdais, je dois reconnaitre qu'il connait son sujet, et écrit correctement, lui !

Alors avant que d'attaquer, il serait bien de faire le ménage dans sa case, hein ?

G.Bourdais : merci pour votre blog, dommage qu'il soit un peu dormant, si vous me permettez ...

Une très bonne journée à tous !

JB.

Gildas Bourdais a dit…

Bonjour, Anonyme,

Mes excuses à vous aussi pour ma lenteur à vous répondre, mais c'est que j'ai d'autres occupations. C'est vrai aussi que mon blog dort un peu, mais je vais faire un effort.
Je vais vous faire un aveu : depuis deux mois, je me suis remis à dessiner, et je veux me remettre à peindre,une activité d'avant ma vie d'ufologue, laissée un peu en plan depuis près de vingt ans. Or je viens de passer le cap des 70 ans et je tiens à m'y remettre un peu.
Je dois aussi avouer que les critiques virulentes des Abrassart, Gilles et cie, m'ont un peu découragé, et j'ai d'ailleurs refusé leurs derniers messages, tout simplement. Mais vos messages m'encouragent à continuer.
Cordialement
Gildas Bourdais

Isabelle G. a dit…

Félicitations M.Bourdais pour votre ouvrage extrêmement bien construit et documenté. Accepter la possibilité d'une présence dans notre environnement de formes de vie plus évoluées, c'est accepter un changement de paradigme colossal. Il en résulte une peur quasi instinctive. Votre livre n'a donc pas fini de faire couler de l'encre. En tout cas, il laisse transparaître une grande honnêteté intellectuelle car si vous prenez clairement parti pour une thèse, vous citez aussi les arguments adverses.

Gildas Bourdais a dit…

Bonjour,

Veuillez excuser mon retard pour publier vote message et y répondre.
A vrai dire, j'ai été passablement irrité par quelques messages, mais le vôtre, par contre, me fait bien plaisir, évidemment !
je suis d'accord avec vous. Le dossier de Roswell, c'est de la dynamite, par le nombre, la qualité et la cohérence des témoignages. Il pourait bien être l'outil avec lequel on va arriver à débloquer le couvercle du secret, d'où l'hostilité virulente de pas mal de gens, qui en ont peur. Actuellement il y a une attitude encore prudente dans les médias. L'Express a demandé mon livre en service de presse, mais n'en a pas dit un mot. On se documente, discrètement, "pour le cas où" ! Je vais avoir mes cinq minutes de notoriété, comme disait Andy Warhol, lundi 16 prochain sur Canal Jimmy (émission de Bataille et Fontaine "Forcément sublimes")mais je ne serai pas surpris que le dernier mot soit donné aux sceptiques. En attendant, mon livre se vend très mal. Il n'est déjà plus en rayon à la FNAC Forum des Halles, servi seulement sur commande...
Cordialement,
Gildas Bourdais

Anthony a dit…

Bonjour,

Concernant Roswell, j'ai du mal à croire à une levée du secret. En effet, il ne reste quasiment plus de survivants de cette époque et qd ils auront disparus il y a des risques que cette affaire soit enterrée pour de bon. Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi les américains initieraient une levée du secret. A mon avis ils préfèrent poursuivre leurs petites affaires en secret. Et comme il n'y a pas vraiment de pression du côté de nos éventuels visiteurs qui semblent plus discrets que jamais....
Concernant les mauvaises vente de votre livre c'est vraiment dommage car il est véritablement excellent, mais c'était assez prévisible... En effet, il faudrait qu'il soit bien évidemment plus visible dans les médias. Eux ce qui les intéresse, c'est de faire du chiffre de vente, de l'audimat. Ils se nourrissent de l'évènement du moment. Et malheureusement il faut avouer encore une fois que c'est le calme plat niveau OVNI et ET: pas de grandes déclarations, pas de grandes découvertes, pas de grandes vagues d'observations... A mon avis les ventes de livres concernant le sujet devaient être bien meilleures au moment du vrai/faux film de l'ET de Roswell. Et puis les chiffres de ventes sont rarement proportionnels à la qualité de l'ouvrage...
Concernant cette émission sur Canal Jimmy, j'espère que quelqu'un pourra la mettre en ligne sur Youtube ou dailymotion car évidemment tous le monde n'a pas accès à cette chaine....
A ce propos, on se lamente souvent (à juste titre)sur la piètre qualité des émissions traitant le sujet OVNI. Si on vous donnait carte blanche pour préparer une grande soirée OVNI sur une chaine TV, comment l'organiseriez vous? Quels intervenants choisiriez vous? Quels thèmes seraient abordés? etc...

Cordialement,

Anthony.

Gildas Bourdais a dit…

Bonsoir, Anthony,

Je comprends votre scepticisme sur la possibilité que des faits nouveaux finissent pas provoquer la fin du secret sur Roswell. Tom Carey et Don Schmitt espèrent qu'il y a encore quelques débris bien cachés chez des habitants des environs, qui se les trnsmettent depère en fils et que quelqu'un se décidea à en montrer. J'ai eu eu échange, brièvement, avec le fils d'un de ces fermiers, mais il n'est pas bavard... Ca n'arrivea, sans doute que lorque l'ambiance générale sera devenue assez favorable. Ce n'est pas ncore tout à fait le cas, mais les choses ont évolué ces dernières années, du moins aux Etats-Unis. Il y a aussi la possibilité, évoquée récemment à Paris par l'activiste américain Stephen Basett, que dans le monde des services liés au secret, un mouvement se renforce en faveur de la levée du secret. On sait qu'il y a des gens travaillant dans ce sens. Je vais faire un point là dessus dans un prochain article.

D'autre part, il y a l'"agenda" des aliens. Que veulent-ils ? Cela fait 60 ans qu'ils ont commencé à se montrer, et ils continuent. Il y a pas mal d'observatons à travers le monde, mais on ne s'en rend pas compte en France, où la presse n'en parle presque pas.

Pour répondre à votre question sur ce que j'aimerais faire si on me donnait une émission à animer sur les ovnis (ça ne risque pas d'arriver), la première chose à faire serait sans doute de montrer cela. L'émission récente de Canal Plus "Ovnis. Quand l'armée enquête" l'a quand même assez bien montré. Dommage qu'ils aient eu des mots méprisants à l'endroit des ufologues qui, du coup, lui ont été très hostiles.
Comme on dit,"ça ira mieux demain!".
Gildas Bourdais