Gildas Bourdais, décembre 2010
Juillet 2010 : Denis Denocla mesure la radioactivité d’un débris au musée de Roswell
Le 20 octobre 2010, Denis Roger Denocla publiait, sur la grande liste nord-américaine « UFO Updates », un message dans lequel il annonçait avoir mesuré la radioactivité d’un débris de l’ovni qui s’était écrasé près de la ville en 1947, débris qui était selon lui exposé au musée. Je le cite, traduit en français : « En juillet 2010, j’ai été invité par Julie Shuster, la directrice du Musée et Centre de recherche sur les ovnis de Roswell. J’y ai fait un exposé sur mes études actuelles. J’ai vu que le Musée de Roswell a un débris de la machine qui s’était écrasée dans le désert près de Roswell en 1947. En vérifiant les analyses qui avaient été faites sur ce débris (souligné en gras par moi), j’ai remarqué que, apparemment, il n’y avait pas eu d’analyse de radioactivité de faite sur lui. J’avais mon compteur Geiger avec moi, et j’ai décidé de faire une mesure ». Denis Denocla observe une légère différence de radioactivité par rapport au milieu ambiant - 18,05 particules /minute, à 10 cm du débris, contre 16, 66 au milieu du musée – et demande si quelqu’un pourrait faire une autre mesure. Il annonce également ces résultats sur son site internet :
http://www.denocla.com/?p=1828&lang=en-us
Il y dit la même chose, notamment que « Le musée Roswell détient un débris d’un engin qui s’est crashé dans le désert aux alentours de Roswell en 1947. »
Sur la liste UFO Updates, à laquelle participent des spécialistes reconnus de Roswell, tels que Kevin Randle, Stanton Friedman et David Rudiak, un participant à la liste a fait simplement remarquer qu’un faible écart de ce genre est banal. Deux autres participants - dont moi - se sont étonnés : se pouvait-il qu’un vrai débris de l’ovni, « quête du Graal » de tous les enquêteurs depuis trente ans, soit ainsi exposé au musée ? Une telle nouvelle serait une bombe, et pas seulement dans le petit monde de l’ufologie ! Denis Denocla ne nous a pas répondu.
J’étais intrigué, et j’ai posé la question de la radioactivité au Dr Jesse Marcel Jr, que je connais depuis 1997. Il m’a répondu aussitôt que son père, le commandant Marcel, avait bien fait des relevés de radioactivité lorsqu’il avait inspecté le fameux champ de débris du ranch Foster, et qu’il n’y avait rien d’anormal. Cela est précisé, d’ailleurs, dans plusieurs livres, notamment UFO Crash at Roswell, le premier livre de Kevin Randle et Donald Schmitt, publié en 1991 (p 49 de l’édition de poche). Les officiers chargés des bombardiers atomiques savaient mesurer la radioactivité. Marcel, notamment, qui avait dirigé la sécurité des essais atomiques de Bikini l’année précédente, avec les félicitations de toute la hiérarchie ! (voir mon livre Le crash de Roswell) Ainsi, cette « révélation » de Denis Denocla sur la radioactivité d’un débris de Roswell était déjà, pour le moins, très surprenante.
Qu’était donc ce débris ? David Rudiak m’a suggéré une explication, en privé : c’était peut-être le canular d’un curieux débris apporté au musée en mars 1996, qui avait fait du bruit à l’époque mais avait été vite identifié comme un simple déchet d’un atelier de joaillerie, puis qui était resté exposé dans un coin du musée. Je me suis alors souvenu que je l’avais vu, effectivement, dans une vitrine, en juillet 2007. Voici une photo du débris en question, de petite taille (79 x 43 mm selon Michael Hesemann) qui a été publiée à l’époque.
J’ai rapidement signalé cette piste à Denis Denocla, en lui donnant des références de livres et articles qui ont rapporté cette petite histoire : Beyond Roswell, de Michael Hesemann et Philip Mantle (1997, pages 249 à 251), The Roswell Encyclopedia de Kevin Randle (2000, pages 153 à155), et mes deux derniers livres sur Roswell (2004, pages 433 et 435, 2009, pages 353 et 354). Je lui ai demandé si le fragment montré sur cette photo, d’un aspect très particulier, était bien celui qu’il avait vu au musée, mais il a esquivé ma question à plusieurs reprises. Il a dit avoir « vérifié les analyses qui en avaient été faites », mais la vraie nature du débris semble lui avoir échappé.
J’ai alors pris contact avec la directrice du musée de Roswell, Julie Shuster (qui a pris la succession de son père Walter Haut, décédé), pour avoir son opinion. Dans un message qu’elle m’a adressé 23 novembre, elle m’a confirmé qu’il s’agissait d’un débris de joaillerie, mais elle a ajouté qu’il y aurait d’autres tests à faire : « Quant au test du fragment de joaillerie, je dois clarifier qu’il y a eu seulement un test d’effectué. J’ai appris récemment que 2 ou 3 tests sont nécessaires pour en être certain. Les tests additionnels n’ont pas été faits. » (“As for the actual testing of the jewelry I need to clarify that there was only one test done on it. I have recently learned that 2-3 tests are needed to be certain. The additional tests have not been done.”)
Or, je l’ai vérifié peu après, des tests complémentaires ont bien été faits, et le canular a été complètement démasqué, dès septembre 1996, par le directeur des recherches du musée, Miller Johnson, qui a raconté l’histoire dans un article du Mufon UFO Journal (c’est la revue mensuelle du Mufon - Mutual UFO Network - le plus important groupe ufologique américain).
L’enquête de Miller Johnson, directeur des recherches du Musée de Roswell.
J’ai retrouvé cet article, de plus de quatre pages, paru dans le Mufon UFO Journal de novembre 1996 (dont j’ai la collection complète depuis fin 1990), intitulé « Le débris de Roswell, un déchet de joaillier » (« Roswell débris jeweler’s cast-off »). Miller Johnson y raconte comment des études, faites à la demande du musée dans deux laboratoires réputés, ont révélé que ce matériau n’avait rien d’extraterrestre. Il a été confirmé d’autre part, de plusieurs sources, que c’était un simple débris provenant d’un atelier de joaillerie.
Citons le premier paragraphe de l’article :
« Comme le savent sans nul doute la plupart des lecteurs, un fragment métallique, censé avoir été récupéré sur le site des débris du crash de Roswell, a attiré l’attention du monde entier en mars dernier. Une analyse pour déterminer les éléments qui le composent a été organisée au Bureau des Mines et ressources minérales du Nouveau-Mexique (à Socorro), par Max Littell, du Musée international et centre de recherche. L’analyse par fluorescence aux rayons X (« X ray fluorescence analysis ») a déterminé que le fragment de 1,616 grammes était une combinaison de Cu (cuivre) et de Ag (argent) avec des traces de sodium, d’aluminium, de silicium, de fer, de chrome, de soufre et de chlore. Le Musée ovni de Roswell a alors reçu un second fragment, fourni par la même source. »
Après discussion avec l’auteur du test, Chris McKee, et avec le professeur C. B. Moore (alors en retraite à Socorro) qui y avait assisté, Johnson a recommandé à la direction du Musée une analyse isotopique.
Je saisis ici l’occasion pour corriger une critique injuste de ma part dans mon livre concernant le professeur Charles Moore. J’ai écrit qu’il avait cru identifier une partie d’un train de ballons Mogul, dont il était l’un des partisans, avec son livre à paraître l’année suivante. Or, selon Antonio Huneeus, dans Fate Magazine de juillet 1996, Moore avait dit clairement que ce fragment était « sans rapport avec les cibles radar ni aucun autre équipement utilisé par le NYU Group » (l’équipe de la New York University, dont il faisait partie, chargée de lancer les trains de ballons en 1947 à White Sands). Moore avait seulement indiqué que ce fragment aurait peut-être pu être un composant d’un microphone de bouée acoustique (l’un des instruments de Mogul), mais il ne voyait pas comment un soldat aurait pu le récupérer. L’article de Huneuus, « New Metallic Artifact », a été repris dans le livre The Best of Roswell (Galde Press, 2007, pages 142 et 143). Mais voyons le point important, décisif même, de cette histoire, l’étude des ratios isotopiques.
Lorsque les ratios isotopiques d’un élément sont calculés, on peut les comparer aux ratios courants sur Terre. S’ils s’en écartent de plus de 0,5 à 1 %, on peut les considérer comme une indication positive de possible origine extraterrestre. Celle-ci nécessitait un équipement sophistiqué appelé « spectromètre de masse par ionisation thermique » (« Thermal Ionization Mass Spectrometer », ou TIMS). Miller Johnson a repéré un tel équipement au Laboratoire National de Los Alamos (LANL), au nord du Nouveau-Mexique, et a obtenu qu’une telle analyse y soit réalisée. Faut-il le rappeler, Le laboratoire de Los Alamos est l’un des hauts lieux de la recherche scientifique, notamment militaire, aux Etats-Unis. C’est là que fut conçue la première bombe atomique.
Après accord signé le 14 juin, l’étude a été réalisée par Larry Callis, chef de l’équipe de spectrométrie de masse, le 1er et le 2 août 1996, avec l’aide de son équipe, sur deux fragments, en présence de Miller Johnson.
Crail Hammond (à droite) et Miller Johnson devant le spectromètre de masse de Los Alamos (photo Larry Callis)
Miller Johnson a reçu les résultats par Fax le 15 août. Celui-ci soulignait que les tests avaient été réalisés avec un appareil (Modèle VG-354, fabriqué par FisonsVg en Grande-Bretagne) utilisé normalement pour des analyses de haute précision de matériaux nucléaires. Citons tout de suite la conclusion de l’étude :
« Ainsi, il apparaît que les ratios isotopiques mesurés sur les deux fragments ne sont pas inhabituels – c'est-à-dire qu’ils sont typiques de valeurs terrestres ».
Résumons les résultats, détaillés par Miller Johnson dans son article. Dans du cuivre ordinaire, on trouve environ 70 % de l’isotope 63 et 30 % d’isotope 65. Plus précisément, le rapport des deux est le « ratio isotopique », 63Cu/65Cu, dont la « valeur acceptée » est de 2,244.
De même, pour l’argent, qui combine normalement les deux isotopes 107 et 109, la valeur acceptée du ratio isotopique 107Ag/109Ag est de 1,0764.
Les valeurs trouvées pour les fragments étaient :
Pour le cuivre : 2,2391 + ou – 0,0022 à 0,0024
Pour l’argent (un seul fragment a pu être étudié par manque de temps) : 1,0764 +ou – 0,0010
La valeur trouvée pour l’argent était parfaitement normale, mais il y avait pour le cuivre une petite variation par rapport à la valeur acceptée, de 0,2 %.
L’étude de Los Alamos commentait ainsi ces résultats :
« Les valeurs publiées indiquent qu’un écart de quelques dixièmes de pour cent sont possibles. Ainsi, pour que les fragments puissent être décrits comme inhabituels, les ratios isotopiques mesurés devraient être bien en dehors des valeurs terrestres possibles, soit différentes d’au moins 0,5 à 1 %. Ce n’est certainement pas le cas du cuivre et de l’argent contenus dans ces fragments ».
Le fragment identifié comme un débris de joaillerie
Ainsi, résume Miller Johnson dans son article, l’analyse isotopique a fourni des valeurs « typiques de valeurs terrestres ». Cependant, il restait un aspect curieux à examiner. Des microphotographies optiques réalisées également à Los Alamos avaient fait apparaître que ces fragments comportaient huit couches très fines, alternées, de cuivre et d’argent, ce qui était inhabituel. Mais cette question a été elle aussi résolue.
Le 5 septembre 1996, Miller Johnson a eu plusieurs entretiens téléphoniques avec le journaliste John Fleck , de l’Albuquerque Journal, au sujet de ce mystérieux fragment. Fleck lui a dit qu’il était sur une piste, qui a été révélée dès le lendemain en première page du journal. Voici exactement ce qu’en dit Johnson dans son article du Mufon UFO Journal :
« Fleck avait interviewé par téléphone un certain Randy Fullbright, joaillier à Saint George, dans l’Utah. Fullbight lui avait dit que le fragment original était un déchet (« a piece of scrap ») provenant de son studio. Le 7 septembre, j’ai visité la bijouterie James Kallas à Santa Fé pour y photographier des échantillons de bijoux de Fullbright qui y étaient exposés. Pour moi, le mystère des fragments était maintenant résolu à 99%. »
Johnson raconte qu’il a eu trois longues conversations téléphoniques avec M. Fullbright, qui lui a décrit les caractéristiques du débris. Il s’agit d’une ancienne technique japonaise appelé Mokun Gane, et Fullbright lui a posté des échantillons de déchets pour comparaison. Johnson avait maintenant la preuve convaincante, résolvant le puzzle du fragment. Et il écrit : « Le 19 septembre, une réunion matinale avec les officiels du musée a refermé le dossier (« closed the case »). Il a été constaté que le fragment numéro 2 du musée et l’échantillon fourni par le studio de Fullbright coïncidaient (« positive match »).
Miller Johnson conclut ainsi son article : « L’enquête scientifique employée dans cette affaire très commentée, nationalement et internationalement, a renforcé la crédibilité du Musée international et centre de recherche sur les ovnis de Roswell. »
Ce qu’il ne dit pas, c’est que, au cours des mois précédents, le musée avait fait une exploitation commerciale pour le moins imprudente de ce débris, notamment à l’occasion du festival annuel du mois de juillet, qui commençait à prendre de l’ampleur cette année-là, sous l’impulsion de l’avocat Max Littel, administrateur du musée. Ainsi, l’enquête de Johnson venait à point nommé pour redresser la situation… Les livres déjà cités plus haut, et d’autres sources, ont livré quelques détails qui méritent d’être rappelés.
Quelques détails sur le déroulement de l’affaire
Le visiteur du musée qui avait apporté le premier fragment au musée de Roswell, le 24 mars 1996, avait demandé à garder l’anonymat. Il avait raconté à Max Littel que l’objet avait été trouvé par l’un des soldats chargés de nettoyer le site du crash en juillet 1947. Comme le fragment était petit, il avait pu le cacher dans sa poche sans se faire remarquer. Trois jours plus tard, le Roswell Daily Record racontait l’événement en première page, et Little passait à la télévision à Albuquerque.
Le fragment fut acheminé dans les plus brefs délais pour analyse au laboratoire du Bureau des Mines, à Socorro, par Max Littel et le chef de la police de Roswell, Ray Mounts. Incidemment, ceci indique l’intérêt de la ville pour ce débris, qui était peut-être une précieuse découverte. De leur côté, les spécialistes de Roswell tels que Stanton Friedman et Kevin Randle déploraient l’anonymat du témoin, interdisant tout recoupement. Au cours des mois suivants, le musée se livra à une certaine exploitation commerciale du fragment, notamment au festival de juillet, faisant payer les visiteurs pour voir le fragment et vendant des photos de celui-ci ! Selon Littel lui-même, le musée avait encaissé plus de 1 500 Dollars avec la vente des photos (Beyond Roswell, p. 251).
Cette situation n’a pas duré très longtemps. L’article de l’Albuquerque Journal du 6 septembre, déjà cité, révélait non seulement la piste du joaillier Randy Fullbright, mais donnait aussi le nom de la personne qui avait fourni le débris au musée, Blake Larsen, qui avait emporté le débris juste avant d’aller habiter à Roswell. Toujours selon cet article, Fullbright avait averti le musée de l’origine de la pièce métallique lorsqu’il avait vu sa photo dans les journaux, mais on ne l’avait pas écouté !
Une question vient évidement à l’esprit, celle du rôle joué par ce Blake Larsen. Etait-il un mauvais plaisant agissant seul, ou était-il en service commandé ? On ne le sait pas, semble-t-il, encore aujourd’hui.
On peut quand même remarquer que cette petite provocation s’intégrait assez bien dans le débat sur Roswell qui a fait couler beaucoup d’encre à l’époque. En particulier en 1995, avec le trop fameux film de l’autopsie et le gros rapport de mille pages du Pentagone sur les ballons Mogul (The Roswell Report) ; deux ans plus tard avec un nouveau rapport du Pentagone, The Roswell Report. Case Closed, qui a voulu expliquer les témoignages sur les cadavres comme des confusions avec des mannequins en bois pour essais de parachutes. Comme je le raconte en détail dans mon livre sur Roswell, le premier rapport avait été bien accepté dans la presse, mais le second avait plutôt suscité le doute et la perplexité. Cependant, le film de l’autopsie avait fait tellement de ravages en 1995 que le dossier de Roswell a bel et bien été enterré pendant quelques années, malgré les enquêtes déjà approfondies des années précédentes. Ce n’est qu’en 2007 que celles-ci ont été vraiment relancées avec le livre Witness to Roswell, de Tom Carey et Donald Schmitt, qui a révélé des témoignages nouveaux et importants.
Malheureusement, il faut se méfier de certains témoignages douteux, tel celui de ce soldat, apparu récemment, qui dit avoir vu en 1950 un survivant de Roswell, détenu dans un camp militaire en Virginie, dans une petite casemate (cité notamment dans la revue Nexus). Une histoire très suspecte, pour le moins, qui sent fortement la désinformation « amplifiante », selon le principe : lancer une histoire à première vue excitante, mais qui ne va pas faire long feu !
19 commentaires:
Bonjour Monsieur Bourdais, si ce crash d'ovni à Roswell n'avait pas été réel je me demande pourquoi Sergueï Pavlovitch Korolev aurait passé trois jours à étudier les dossiers des espions Russe et jusqu'a quel niveau leurs agents de renseignement étaient ils infiltrés dans la base de Roswell?
salutations
Bonjour,
Merci de citer cette histoire qui est sans doute authentique. Je crois que c'est Jean Sider, notamment, qui en a parlé. Je ne sais pas s'il y avait des espions soviétique sur la base même de Roswell, mais il y en avait surement à proximité pour s'informer sur les bombardiers et les bombes atomiques. Les seuls à l'époque ! On sait qu'il y en avait beaucoup dans la région, de White Sands à Los Alamos, et sans doute à Roswell. Les Russes étaient sans doute au courant du crash de L'ovni près de Roswell.
Au fait,on m'a encore signalé un texte sur internet qui soutient l'explication militaire des ballons Mogul, signée d'Alessandri.
J'ai jeté un coup d'oeil et j'ai vu qu'il ressort son idée que les cibles radar étaient soit-disant montées, non pas sur baguettes de balsa, mais sur baguettes de bambou, plus solides : c'est pour ça, dit Alessandri, que les officiers des bombardiers atomiques avaint cru trouver une soucoupe volante !! C'est une idée tellement ridicule que ça ne mérite même pas d'en discuter.
Cordialement,
Gildas Bourdais
Bonjour
Je viens de lire l'article concernant le faux débris de Roswell. Je pratique l'électronique depuis de nombreuses années et une chose m'a immédiatement sauté aux yeux : c'est la présence de cosses "fast-on" sur le métal .Ces cosses sont extrêmement répandues et le petit trou sert au verouillage de la partie femelle ...:-))
Bonjour Monsieur Bourdais,
Félicitation pour votre livre : Le crash de Roswell: Enquête inédite. C'est vraiment une merveille.
Je n'ai pas encore lu tout vos livres,(je vais les dévorer petit à petit!!!), mais aura-t'on la chance d'avoir un jour un autre chef d'œuvre de votre part sur le sujet de la zone 51?
En espérant vous rencontrer un jour et peut-être avoir un autographe. Salutations.
Julien Riboulet, 23 ans,
La Vierge Marie
27310 BOURG-ACHARD
(Eure)
Bonjour, Michel et Julien,
Merci pour votre remarque sur le débris, qui confirme bien qu'il n'avait rien d'extraordinaire. C'est une affaire classée aux Etats-Unis, et c'est une belle gaffe de l'avoir relancée en France ! Il fallait tout de même le signaler pour les ufologues francophones qui ne seraient pas au courant. Ca m'a donné l'occasion de constater que la directrice du musée de Roswell, Julie Shuster,ne connaissait pas toute l'histoire. Eh bien, après une petite enquête, je l'en ai informée.
Merci, Julien, pour votre appréciation de mon livre sur Roswell. C'est bienvenu, après quelques critiques de sceptiques plus ou moins virulents.
Je n'ai pas de nouveau projet de livre actuellement. La Zone 51 est un sujet évidemment intéressant, mais difficile car il faut essayer de faire le tri entre les vraies révélations et les fausses. Le succès n'est pas garanti!
Par exemple, on a beaucoup parlé ces dernières années d'un certain Dan Burisch, dont j'ai dit un mot dans on dernier livre (p.328). Révélations sensationnelles, mais très probable imposteur... En fait, il y a assez peu d'informations solides sur la Zone 51. Beaucoup moins que pour Roswell, en tout cas.
Cordialement,
Gildas Bourdais
Bonjour Gildas Bourdais, j'en suis à votre 3eme et je vous dis bravo pour vos enquêtes car beaucoup de spécialistes émettent des hypothèses mais peu d'entre eux se déplacent sur les lieux des faits pour enquêter et interroger les témoins.
En ce qui concerne l'histoire des anglais qui auraient fabriqués l'extraterrestre de Roswell cela me semble encore de la désinformation et un coup médiatique et financier de Ray Santilli pour relancer son affaire, car le corps qui se trouve sur la table d'autopsie semble être un corps humain plus qu'un simple mannequin de latex, d'ailleurs les spécialistes d'effets spéciaux d'Hollywood l'avaient dit au cours de l'émission de Jacques Pradel.
Après avoir lu de nombreux livres et documents sur le sujet, je crois fermement ce que dit le Major Jess Marcel qu'une soucoupe volante c'est bien crashée et capturée a Roswell. Le secret de toute cette histoire doit se trouver bien caché dans les dossiers de l'air force.
Merci pour vos enquêtes et bonne continuation.
Angus
PS : un lien vers un ancien témoignage d'ovni en France
http://www.dailymotion.com/video/xf9qiw_ovni-mode-d-emploi_news
Bonjour M Bourdais
Le type jmp, est de retour sur quantité de blogs parlant d'ufo, et vous êtes à nouveau la cible,il a l'air de bien s'y connaître il dit que vous êtes un menteur ? Est-ce vrai ?
Mourad
C'est vrais que le sujet de la zone 51 et vraiment délicat, en plus, les amériquains ont pour nature d'entretenir les mystères et d'y faire broder tout un tas d'histoires juteuses afin de se rendre interessant... C'est du "Hollywood". On retrouve ça d'ailleur dans l'histoire de Roswell.En attendant, je suis vraiment fier d'avoir eu entre les mains votre enquete sur Roswell, car depuis que je suis tout petit, j'ai toujours été faciné par l'ufologie, et en partie le sujet de Roswell, et grace à votre livre, on peut enfin se fonder sa propre opinion grace à tout vos détails qui tiennent debout, contrairement à ce que pourraient dire les critiques des sceptiques. Et ce que j'ai beaucoup aprécié aussi dans ce chef-d'oeuvre, c'est que vous ne forcez en aucun cas les gens à croire, vous décortiquez ce sujet avec une maitrise admirable de preuves solides, et on ne peut que remuer la tête de bas en haut chaques fois que l'on avances dans la lecture. Il faut vraiment le faire pour qu'un livre me plaise, le votre, je l'ai dévoré!
Merci. Julien
Bonjour à tous,
Ca me fait très plaisir, bien sûr, que vous appréciez mon livre sur Roswell, et je vous en remercie, avec mes excuses pour mon délai de réponse !
Le dossier de Roswell n'a cessé de se renforcer ces dernières années. L'ancien responsable des ovnis au CNES, Jean-Jacques Velasco, s'est d'ailleurs prononcé publiquement en faveur de l'hypothèse de l'ovni, dans un entretien que vient de publier la revue "Science et Inexpliqué".
Un mot sur ce "jmp" qui continue à me traiter de menteur. Je l'ai écouté et soutenu gentiment (trop gentiment !) pendant deux ans mais j'ai cessé quand il s'est mis à me raconter qu'il pouvait être dans deux endroits à la fois, et autres prétentions insensées. Il m'a couvert d'éloges pendant deux ans, mais maintenant il est furieux et raconte qu'il avait tout de suite vu que jétais un menteur. Le menteur, c'est lui !
Moura, vous pouvez me citer tant que vous voudrez.
Cordialement,
Gildas Bourdais
Bonjour monsieur Bourdais et merci de votre réponse. Le jmp en question ne semble pas être un menteur il donne des conférences et semble très bien informé sur le sujet il a réponse à tout et pour beaucoup de gens intéressés ça semble extraordinaire il est très précis sur les contacts qu’il a eu avec des extra-terrestres difficile de le prendre en défaut
En tous cas en ce qui me concerne j’ai bien apprécié votre dernier livre bien que ce soit la dessus qu’il vous dénigre..
Mourad
Bonjour Mourad,
Puisque vous insistez sur ce jmp qui me traite de menteur, je peux vous prouver très facilement que le menteur, c'est lui, en vous communiquant un texte qu'il m'a adressé, mais je peux le faire seulement en privé.
Faites-moi un email à
bourdais.gildas@neuf.fr
et je vous l'enverrai.
Ne me relancez plus, svp, sur mon blog à ce sujet.
Cordialement
Gildas Bourdais
Bonjour M. Bourdais,
J'aimerais beaucoup avoir votre expertise sur les documents relatifs au crash de Roswell et notamment le très intriguant document de Guy Hottel.
http://www.ufofu.org/article/the-vault-nouvelle-initiative-du-fbi-en-faveur-de-la-liberte-de-linformation/
Merci de votre réponse
Bonjour Mr Bourdais,
J'ai lu deux de vos ouvrages :
OVNIS vers la fin du secret et
Le crash de Roswell
Je vous félicite pour la qualité de vos investigations. Il n'est pas facile d'être un chercheur de Vérité, je suivrai donc avec attention vos travaux.
Je consulte aussi de temps en temps votre blog, j'ai vu que vous n'avez pas publié depuis decembre 2010, j'étais donc un peu inquiet n'ayant pas "percuté" que vous vous manifestiez dans les commentaires. Pardonnez ma débileté !!!!!
Je vous transmets ce lien paru ce jour sur le site du Monde :
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/04/12/ovni-le-fbi-declassifie-des-x-files-2/
Bonne continuation dans vos recherches et vos travaux.
Bien frayernellement.
JLM
Bonjour Kharron et JL,
Merci à vous aussi pour votre appréciation de mes livres.
Sur le mémo du FBI, je vous recopie ici un commentaires que j'ai fait ces jours-ci sur la liste "Magonie", où laquestion était également discutée.
Je m'aperçois que je dois le recopier en deux parties sinon le message est refusé car trop long. Voici une première partie.
"J'ai revu un peu ma documentation et je peux compléter ma réponse d'hier qui était trop rapide.
Je suis reparti de l'excellent livre de Richard Dolan "UFOs and the National Security State" (2000), qui cite lui-même de bonnes sources, et voici, en résumé, ce que ce que je peux ajouter.
D'abord, ce mémo du FBI du 22 mars 1950, écrit par l'agent Guy Hottel, n'est pas une nouveauté. Il était déjà cité dans le livre "Clear Intent" de Fawcett et Greenwood (paru en 1984, et réédité en 1992 sous le titre "The UFO Cover-Up"), et il était parmi les quelque 1 600 pages sur les ovnis rendues publiques par le FBI dans les années 80, que j'avais achetées pour ma part en 1996. Les auteurs avouent ne pas savoir si ce mémo était sérieux ou non (page 170 :"A spurious report or a top security matter ? We don't know"). Un autre historien réputé, Richard Hall, avait reproduit le mémo, sans se prononcer, dans son livre "Uninvited Guests" de 1988 (fac-similé page 326, et texte recomposé page 327). Pour ma part, je n'y avais prêté beaucoup d'attention.
Au moins une source du mémo semble bien identifiée. Selon Dolan et d'autre sources, il y avait eu une conférence tenue le 8 mars devant des élèves de l'université de Denver, où un orateur avait évoqué ces histoires de crashes de soucoupe, et cette conférence avait fait un peu de bruit. Ce sont à l'évidence ces infos en circulation qui étaient citées par le mémo du FBI. Curieusement, on avait ensuite demandé par écrit aux élèves s'ils y croyaient, et 60 % avaient dit oui! (voir "Mirage Men" de Pilkington, page 69). Ca ressemble assez à un test de réceptivité du public à ces histoires. On sait maintenant que cet orateur n'était autre que Silas Newton, l'informateur "confidentiel" de Franck Scully qui allait publier à la fin de l'année son best-seller sur les crashes de soucoupes "Behind the Flying saucers" reprenant à peu près les mêmes histoires. On sait que ce livre fut discrédité en 1952 (voir mon livre "OVNIS. Vers la fin du secret ?" pages 159 à 161).
Re bonjour
Voici la seconde partie de mon message. Je vais peut-être en faire un nouvel article, d'ailleurs, puisque beaucoup de gens sont intrigués.
"Autres aspects intéressants : on sait maintenant que Silas Newton avait été encouragé par des agents (militaires ou du FBI , on ne sait pas au juste) à continuer à raconter ces histoires (voir notamment l'enquête pointue de Karl Pflock, le sceptique bien connu sur Roswell, parue dans la revue "The Anomalist" No 8, printemps 2000). Or, ni le mémo, ni le livre Scully, ne parlent du crash de Roswell, contrairement aux infos pour le moins approximatives qui circulent actuellement. Pas mal d'auteurs se sont demandés si tout cela n'était pas un écran de fumée pour cacher le vrai crash, celui de Roswell. En fait, il se pourrait que le livre de Scully contienne certaines infos vraies, comme sur le crash de Aztec du 25 mars 1948, longtemps oublié après le rejet du livre de Scully, mais qui a refait surface ces dernières années avec de nouvelles enquêtes (voir mon livre également). Kevin Randle raconte qu'il avait visité peu de temps avant sa mort Len Stringfield et que celui-ci se demandait encore si cette histoire pourrait bien être vraie (Randle : "When UFOs Fall from the Sky", 2010, page 122). Incertitude, également sur le cas de Paradise Valley, Arizona, en octobre 1957 (cf Randle, pages 107-108).
En bref, il y a encore des histoires à explorer, semble-t-il. Cela dit, je suis intrigué par cette relance du mémo du FBI, qui fait le tour de la presse actuellement. Il est même cité, comme une nouveauté, dans "20 minutes" de ce matin ! Se pourrait-il que les Américains opèrent encore une nouvelle manipulation, et dans quel but ?"
J'ai envie d'ajouter, en me relisant, que ça pourraitbien être un noveau test pour mesurer le degré d'intérêt actuel sur ce genre d'histoires. Eh bien, ils doivent être édifiés car cette nouvelle suscite beaucoup d'intérêt !
Cordialement,
Gildas Bourdais
RÉSEAU OVNI-ALERTE INC. Québec
Bonjour monsieur.
Dernièrement, à Montréal, nous avons eu la visite d'un ''drôle'' d'individu, qui après interview, s'est révélé être quelqu'un de très intéressant.
Les détails incroyables qu’il nous a fournis, suite a ses rencontres, sont à notre avis, d’une grande précision, c’est la première fois depuis des décennies d’enquête, que nous dialoguions avec un tel personnage, après rencontre du 3éme et/ou du 4éme type ? Le message qu’il a eu la gentillesse de nous transmettre nous a bouleversés.
Le C.A s’est penché sur le récit de ce parisien, qui après recoupements et précisions obtenues, a conclu sans réserve, à sa véracité. Nous avons aussi contacté plusieurs organismes américains, qui se sont immédiatement, rendu en nos locaux à Montréal, afin de parfaire l’entrevue.
Malheureusement, l’individu en question, nous a aussi conter ses démêlée avec vous. C’est pourquoi, nous nous permettons de vous interpeller. Nous nous étonnons de vos réactions négatives, vis-à-vis de ce parisien, allant même jusqu’à la censure de ses billets sur votre blog, ce qui n’est pas digne d’un chercheur de votre réputation. Peut-être allez-vous dans les jours qui vont suivre, recevoir des courriers de la part de ces organismes spécialisés basés aux États-Unis, et dont vous connaissez certains collaborateurs très actifs.
A bientôt.
OVNI-ALERTE
Bonjour,Ovni Alerte,
Je connais bien ce personnage, avec qui j'ai eu des entretiens à Paris pendant près de deux ans. Il avait la plus haute opinion de moi, au point que j'en était un peu ebarrassé. Je croyais à son histoire, mais il s'et mis peu à peu à me raconter des choses de plus en lus spectaculaires qui ont commencé à m'inquiér. Notamment qu'il pouvait être à deux endroits la fois. Vous a-t-il raconté ça ? C'est dans un texte de neuf pages qu'il m'a posté. Si vous voulez en savoir un peu plus sur lui, donnez-moi une adresse email à laquelle je pourrai vous l'envoyer.
Il est vrai que je lui avais promis de commenter son texte, mais à vrai dire je n'en pouvais plus et j'ai fini par y reconcer. Un a a passé, puis il s'est mis à m'attaquer sur mon blog et un peu partout, me traitant de salopard, quasiment. Ce qui est vrai, c'est que j'ai fini par cesser de publier sur mon blog cette avalanche de messages haineux.
La morale de cette histoire, selon moi, c'est de se méfier de gens que l'on ne connaît pas vraiment, et que l'on peut regretter un jour d'avoir été trop gentil. C'est le conseil que je vous donne !
Je veux être très clair : donnez-moi un email et je vous y enverrai en privé ce long texte, ainsi que deux ou trois messages de lui. Si vous ne le faites pas, je considererai que votre démarche est inamicale et je ne répondrai plus? Voilà, c'est comme ça.
Vici mon email :
bourdais.gildas@neuf.fr
Cordialement
Gildas Bourdais
RÉSEAU OVNI-ALERTE INC. Québec
Bonjour monsieur.
Nous prenons acte de votre réponse, nous transmettons aussi vos objections à votre compatriote, s’il ne les a pas déjà consultées. Toutefois, il ne nous semble pas correcte, d’entamer un dialogue, via votre adresse courriel personnel, au sujet de ce parisien, puisque qu’apriori nous le jugeons saint d’esprit, il nous livrait il y a quelques jours, sans fanfaronnade ni exubérance, une expérience remarquable, hors du commun, récit que nous jugeons aussi, digne du plus grand respect. De plus, nous considérons ces faits, appréhendables et intéressants pour l’ensemble des populations, en quête de plus informations dans le domaine qui nous préoccupe.
Via votre adresse courriel personnelle, vous nous proposez le récit de ce parisien. Nous vous rappelons qu’il nous a déjà été remis, de plus, votre compatriote a courageusement signé un affidavit auprès des autorités américaines compétentes. Nous considérons donc, son récit véritable, bien que nous n’ayons pas encore terminé ni poussé encore assez loin l’analyse. Votre compatriote s’est engagé à nous aider au mieux de ses possibilités.
Plus concrètement, concernant cette affirmation (être à deux endroits différents en même temps). Nous aussi, en nos locaux, avons été quelque peu interloqués. Toutefois, c’est sur ce point précis que les interlocuteurs américains, ont poussé votre compatriote au plus loin de ses affirmations. Celui-ci a alors présenté cet aspect de son expérience comme étant nous dit-il ‘’’ une conclusion, ou une illumination, un éclaircissement ‘’’ mettant un point final à son expérience de contact ayant duré plus d’une année.
Quant à la conclusion des experts américains, sur ce point précis, elle est encore plus surprenante. Il se pourrait (toujours au conditionnel) que votre compatriote, nous ait transmis le véritable aspect de l’enlèvement. En effet, nombre d’adductés, semblent en définitif, avoir été comme votre compatriote l’affirme avec force, ‘’’transporté’’’ plutôt qu’enlevé ? Ce qui ne veux pas dire qu’il n’ait pas vécu ce qu’il affirme, les traces sur son avant bras gauche, le prouvent, les messages qui nous sont transmis aussi. Il se peut donc, que cette expérience puisse dans un futur proche, donner une explication rationnelle à ces mystérieux enlèvements, dont aucun des adductés, n’a, jusqu’ici, réussi à en restituer la véritable substance. Peut-être sommes-nous arrivé au dénouement d’un casse-tête.
A bientôt.
OVNI-ALERTE
Bonjour, Ovni Alerte,
Au fait, sous cette appellation "Ovni Alerte", n'êtes-vous pas tout simplement François Bourbeau ? Figurez-vous que je n'apprécie guère les correspondants anonymes, mais on trouve souvent leur nom assez vite. C'est le cas,aussi pour on "compatriote" comme vous l'appelez, qui m'a attaqué pendant plusieurs mois anonymement, d'abord sur mon blog,puis sur d'autre blogs,forums et sites, 27 si j'ai bonne mémoire, comme il s'en est vanté : une vendetta, en somme. C'est un collègue ufologue qui l'a identifié et m'a prévenu. Il s'en est pris aussi à Christien Comtesse, des repâs ufologiques, qui n'a pas tardé à voir à qui il avait affaire. Ca va peut-être vous arriver à vous aussi?
Pour moi, la discussion s'arrête là sur mon blog. Vous avez mon email pour m'écrire en privé (je ne vois pas ce que ça a de choquant).
Gildas Bourdais
Enregistrer un commentaire